• Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Notre kiné qui êtes osseux,
    Que nos articulations soient certifiées,
    Que notre squelette tienne,
    Que nos os emboités soient fermes
    Sur la terre comme ossuaire.
    Donnez-nous aujourd’hui nos massages quotidiens.
    Pardonnez-nous nos exigences
    Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont chiropractés.
    Ne nous laissez pas succomber à la décalcification,
    Mais délivrez-nous du mal de dos,

    Kiné


    Maintenant et Alzheimer de notre mort.
    Abdomen.

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Un jour la joie, un jour la tristesse, tous les jours le sourire.

    Sébastien Fauvel

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La véritable modestie consiste toujours à ne jamais se prendre ni plus ni moins que ce que l'on estime qu'on croit qu'on vaut, ni plus ni moins que ce qu'on évalue qu'on vaut qu'on croit.

      Pierre Dac

     Modestie

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Plus de 10 ans après son  court métrage 7 tonnes 2  mettant en scène un éléphant sur un trampoline ( voir ici ), Nicolas Deveaux récidive mais avec ,cette fois ci, des girafes dans une piscine !   Le résultat est à la hauteur du projet ! ...

     

    Yahoo!

    2 commentaires
  • L'Effet Papillon

    Un excellent, délirant et explosif court métrage d'animation de Dan Sumich. L'histoire d'un homme qui va avoir un réveil plutôt mouvementé ...Il est 6h30 du matin...

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • FAT

    Ce pauvre fermier va aller de surprise en surprise !!  .

    Un film d'animation plein de légèreté de Gary  Fouchy - Yohann Auroux Bernard et Sebastien De Oliveira Bispo.

    FAT

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    velo7

     

    velo8

     

    C’est le contraire du vélo, la bicyclette. Une silhouette profilée mauve fluo dévale à soixante-dix à l’heure : c’est du vélo. Deux lycéennes côte à côte traversent un pont à Bruges : c’est de la bicyclette. L’écart peut se réduire. Michel Audiard en knickers et chaussettes hautes au comptoir d’un bistro : c’est du vélo. Un adolescent en jeans descend de sa monture, un bouquin à la main, et prend une menthe à l’eau à la terrasse : c’est de la bicyclette. On est d’un camp ou bien de l’autre. Il y a une frontière. Les lourds routiers ont beau jouer du guidon recourbé : c’est de la bicyclette. Les demi course ont beau fourbir leurs garde-boue : c’est du vélo. Il vaut mieux ne pas feindre, et assumer sa race. On porte au fond de soi la perfection noire d’une bicyclette hollandaise, une écharpe flottant sur l’épaule. Ou bien on rêve d’un vélo de course si léger : le bruissement de la chaîne glisserait comme un vol d’abeille. A bicyclette, on est un piéton en puissance, flâneur de venelles, dégustateur du journal sur un banc. A vélo, on ne s’arrête pas : moulé jusqu’aux genoux dans une combinaison néospatiale, on ne pourrait marcher qu’en canard, et on ne marche pas.

     

    velo3

    C’est la lenteur et la vitesse ? Peut-être. Il y a pourtant des moulineurs à bicyclette très efficaces, et des petits pépés à vélo bien tranquilles. Alors, lourdeur contre légèreté ? Davantage. Rêve d’envol d’un côté, de l’autre familiarité appuyée avec le sol. Et puis… Opposition de tout. Les couleurs. Au vélo l’orange métallisé, le vert pomme granny, et pour la bicyclette, le marron terne, le blanc cassé, le rouge mat. Matières et formes aussi. A qui l’ampleur, la laine, le velours, les jupes écossaises ? A l’autre l’ajusté dans tous les synthétiques.

     

    On naît à bicyclette ou à vélo, c’est presque politique. Mais les vélos doivent renoncer à cette part d’eux-mêmes pour aimer – car on n’est amoureux qu’à bicyclette.

     

     

    Philippe Delerm

     

    velo2

     

    velo14

    Yahoo! Pin It

    2 commentaires
  • road rage

     

    En imaginant ce qu’il peut arriver à un automobiliste agressif, Nick Khoo, le réalisateur de cette vidéo, a voulu montrer son énervement à propos du comportement de certains  automobilistes

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    2 commentaires
  •  

    pluie 3

     

     

    Je tiens « En ce temps-là, il pleuvait » comme une des meilleures attaques de roman qui puisse se trouver. « Il pleut » apporte aussi tout de suite un rythme et une couleur particuliers, moins mélancoliques que la phrase précédente.

    On peut sur ce modèle, concevoir un certain nombre de premières phrases qui, une fois écrites, se laissent suivre avec facilité, sans effort, par deux centaines de feuillets. Ils en découleront avec naturel et logique.

    J’aime surtout : « S’il avait plu ce jour-là », qui inaugure une histoire désabusée.

    Plus revendicatif serait : « Il aurait pu pleuvoir. »

    Plein d’espérance : « Pour peu qu’il pleuve… »

    Mystérieux, et même très mystérieux : « Elle crut qu’il pleuvait… »

    On peut vouloir quelque chose de plus élaboré :« Il se confirmait donc qu’il pleuvait » ou

    « Pourquoi aurais-je dû penser qu’il pleuvait ? » Ou encore, et plus subtil : « Il se dit que la pluie compliquerait les choses. »

    Bibliquement ou prophétiquement surréaliste : « Je sais qu’il pleuvra un jour… »

    Convivial et popote, style écrivain du terroir : « Nous fûmes accueillis par la pluie. »

    Erotique : « La pluie mouillait. »

    Proverbial : « Petite pluie, gros chagrin. »

    Chacune de ces phrases appelle une histoire, des personnages, un décor, une ambiance, une philosophie, une religion. Elles sont tendues comme des ressorts, remontées comme des horloges, elles contiennent l’énergie qui créera la nouvelle ou le roman. Il n’y a qu’à les suivre...

     

    Franz Bartelt

     

    pluie

    Yahoo! Pin It

    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique