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Par Crisis le 13 Mai 2018 à 18:30
Notre kiné qui êtes osseux,
Que nos articulations soient certifiées,
Que notre squelette tienne,
Que nos os emboités soient fermes
Sur la terre comme ossuaire.
Donnez-nous aujourd’hui nos massages quotidiens.
Pardonnez-nous nos exigences
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont chiropractés.
Ne nous laissez pas succomber à la décalcification,
Mais délivrez-nous du mal de dos,
Maintenant et Alzheimer de notre mort.
Abdomen.
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Par Crisis le 28 Janvier 2018 à 18:10
Un jour la joie, un jour la tristesse, tous les jours le sourire.
Sébastien Fauvel
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Par Crisis le 30 Septembre 2017 à 18:08
La véritable modestie consiste toujours à ne jamais se prendre ni plus ni moins que ce que l'on estime qu'on croit qu'on vaut, ni plus ni moins que ce qu'on évalue qu'on vaut qu'on croit.
Pierre Dac
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Par Crisis le 21 Juin 2015 à 11:31
Plus de 10 ans après son court métrage 7 tonnes 2 mettant en scène un éléphant sur un trampoline ( voir ici ), Nicolas Deveaux récidive mais avec ,cette fois ci, des girafes dans une piscine ! Le résultat est à la hauteur du projet ! ...
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Par Crisis le 26 Décembre 2014 à 19:23
Un excellent, délirant et explosif court métrage d'animation de Dan Sumich. L'histoire d'un homme qui va avoir un réveil plutôt mouvementé ...Il est 6h30 du matin...
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Par Crisis le 1 Septembre 2013 à 16:57
Ce pauvre fermier va aller de surprise en surprise !! .
Un film d'animation plein de légèreté de Gary Fouchy - Yohann Auroux Bernard et Sebastien De Oliveira Bispo.
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Par Crisis le 16 Janvier 2013 à 17:35
C’est le contraire du vélo, la bicyclette. Une silhouette profilée mauve fluo dévale à soixante-dix à l’heure : c’est du vélo. Deux lycéennes côte à côte traversent un pont à Bruges : c’est de la bicyclette. L’écart peut se réduire. Michel Audiard en knickers et chaussettes hautes au comptoir d’un bistro : c’est du vélo. Un adolescent en jeans descend de sa monture, un bouquin à la main, et prend une menthe à l’eau à la terrasse : c’est de la bicyclette. On est d’un camp ou bien de l’autre. Il y a une frontière. Les lourds routiers ont beau jouer du guidon recourbé : c’est de la bicyclette. Les demi course ont beau fourbir leurs garde-boue : c’est du vélo. Il vaut mieux ne pas feindre, et assumer sa race. On porte au fond de soi la perfection noire d’une bicyclette hollandaise, une écharpe flottant sur l’épaule. Ou bien on rêve d’un vélo de course si léger : le bruissement de la chaîne glisserait comme un vol d’abeille. A bicyclette, on est un piéton en puissance, flâneur de venelles, dégustateur du journal sur un banc. A vélo, on ne s’arrête pas : moulé jusqu’aux genoux dans une combinaison néospatiale, on ne pourrait marcher qu’en canard, et on ne marche pas.
C’est la lenteur et la vitesse ? Peut-être. Il y a pourtant des moulineurs à bicyclette très efficaces, et des petits pépés à vélo bien tranquilles. Alors, lourdeur contre légèreté ? Davantage. Rêve d’envol d’un côté, de l’autre familiarité appuyée avec le sol. Et puis… Opposition de tout. Les couleurs. Au vélo l’orange métallisé, le vert pomme granny, et pour la bicyclette, le marron terne, le blanc cassé, le rouge mat. Matières et formes aussi. A qui l’ampleur, la laine, le velours, les jupes écossaises ? A l’autre l’ajusté dans tous les synthétiques.
On naît à bicyclette ou à vélo, c’est presque politique. Mais les vélos doivent renoncer à cette part d’eux-mêmes pour aimer – car on n’est amoureux qu’à bicyclette.
Philippe Delerm
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Par Crisis le 14 Octobre 2012 à 21:31
En imaginant ce qu’il peut arriver à un automobiliste agressif, Nick Khoo, le réalisateur de cette vidéo, a voulu montrer son énervement à propos du comportement de certains automobilistes
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Par Crisis le 7 Juillet 2012 à 19:03
Je tiens « En ce temps-là, il pleuvait » comme une des meilleures attaques de roman qui puisse se trouver. « Il pleut » apporte aussi tout de suite un rythme et une couleur particuliers, moins mélancoliques que la phrase précédente.
On peut sur ce modèle, concevoir un certain nombre de premières phrases qui, une fois écrites, se laissent suivre avec facilité, sans effort, par deux centaines de feuillets. Ils en découleront avec naturel et logique.
J’aime surtout : « S’il avait plu ce jour-là », qui inaugure une histoire désabusée.
Plus revendicatif serait : « Il aurait pu pleuvoir. »
Plein d’espérance : « Pour peu qu’il pleuve… »
Mystérieux, et même très mystérieux : « Elle crut qu’il pleuvait… »
On peut vouloir quelque chose de plus élaboré :« Il se confirmait donc qu’il pleuvait » ou
« Pourquoi aurais-je dû penser qu’il pleuvait ? » Ou encore, et plus subtil : « Il se dit que la pluie compliquerait les choses. »
Bibliquement ou prophétiquement surréaliste : « Je sais qu’il pleuvra un jour… »
Convivial et popote, style écrivain du terroir : « Nous fûmes accueillis par la pluie. »
Erotique : « La pluie mouillait. »
Proverbial : « Petite pluie, gros chagrin. »
Chacune de ces phrases appelle une histoire, des personnages, un décor, une ambiance, une philosophie, une religion. Elles sont tendues comme des ressorts, remontées comme des horloges, elles contiennent l’énergie qui créera la nouvelle ou le roman. Il n’y a qu’à les suivre...
Franz Bartelt
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