IL y a trois grands mystères de la nature :

L’air pour l’oiseau.

L’eau pour le poisson.

Et l’Homme pour lui-même.

 

Proverbe Hindou

 

Voici un charmant petit film d'animation de Tomas Mankovski qui nous raconte l'histoire d'un petit robot tombant amoureux d'une bouilloire électrique....  Simple mais beau.

Dressé vers le ciel

Il recherche sa lumière

Majestueux et fier

Il caresse les rayons du soleil.

 

S’enveloppant de chaleur

Il nous éblouit de sa couleur

Il étincelle dans nos rétines

D’une lumière divine.

 

 

Pas besoin de boussole.

Pour diriger sa parabole

Le soleil le sublime et le cajole

Quand la beauté du tournesol

S’irradie et s’envole

Dans une joyeuse farandole.

 

 

 

Pour les petites sirènes

J’ai vraiment pas de pot.

On m’accuse de tous les maux

Dans la boue on me traîne

On me traite de nympho.

 

Je ne suis pas une chienne

Qui charme et qui entraîne

Les marins dans ces eaux.

Une vilaine qui embobine les matelots

Mais les mythes sont costauds.

Si Neptune voulait me donner

Une autre vie

Par égard par pitié.

Du shampoing pour dessaler

Mes cheveux d’or tout emmêlés.

 

J’en ai marre de ne manger

Que des hormo

Tout au long de l’année.

Je rêve de gâteaux de fois gras

Et de grands crus classés.

Dieu que je me les gèle

Pauvre petite sirène

Là bas au fond de l’eau.

J’ai la crève, il fait frigo

Pire qu’aux Kerguelen

Je me caille l’abricot.

 

Dur en tenue d’Eve

Je veux une petite laine

Pour couvrir ma peau.

Je me les pèle

Mi-poisson mi-humaine

Des écailles jusqu’aux os.

Si Neptune voulait me donner

Un petit maillot

Pour couvrir mes nénés.

Je pourrais me faire bronzer

Sur les rochers sans me planquer.

 

Mais Neptune est sans pitié

Un peu macho voyeur ou abusé.

Il s’en tamponne

Que ma pudeur soit offensée.

Dieu qu’est ce que c’est blême

D’être une sirène seule au creux des flots.

J’ai la haine j’en ai plein le dos

Y’a que dans mes rêves que je croise mon héros.

 

Comme les terriennes

Beau comme Johnny Depp ou Di Caprio.

J’ai pas de veine

J’ai le blues et je veux qu’on m’aime

Les sirènes ont le sang chaud.

 

Texte de la chanson "Petite Sirène" de Try Yann

Un jeune couple venait de s'installer dans un nouveau quartier. Le lendemain matin au moment où le couple prenait le petit déjeuner, la femme aperçut dehors la voisine qui étendait son linge sur un séchoir.

 

"Quel linge sale" dit-elle, "elle ne sait pas laver ! Peut-être a t-elle besoin d'une nouvelle lessive pour laver son linge !"

 

Son mari regarde la scène... mais garda le silence.

 

C'était le même commentaire chaque fois que la voisine étendait son linge, dehors, sur le séchoir.

 

Après un mois, la femme fut surprise de voir un matin que le linge de sa voisine était bien propre et elle dit à son mari :

"Regarde ! Elle a appris à laver son linge maintenant ! Qui le lui a enseigné ?"

 

Le mari répondit :

"PERSONNE.

Je me suis levé tôt ce matin et j'ai lavé les vitres de notre fenêtre..."

 

Ainsi va la vie... TOUT dépend de la propreté de la fenêtre A TRAVERS LAQUELLE VOUS OBSERVEZ LES FAITS.

 

AVANT DE CRITIQUER, vérifiez la qualité de votre regard.

 

Alors vous pouvez voir avec clarté la limpidité du coeur des autres.

 

Réalisé pour Amnesty International,"  you are powerful " ( vous êtes puissants ) est un spot poignant  pour illustrer le fait que chacun de nous peut agir ...

Je vous propose un petit film d'animation en 3D réalisé par Clément Crocq, Margaux Durand-Rival et Nicolas Novali de l'école Supinfocom d'Arles.

Macchu Picchu Post raconte la rencontre inattendue entre un jeune garçon vivant au Pérou avec son lama et un pilote de l’aéropostale survolant la maison de l'enfant .

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Tout comme les chats s’accordent aux écrivains, à leur solitude et à leur silence, les chats s’associent au recueillement, à la paix et à l’isolement de la vie monastique. Je ne sais pas s’ils sont habités par une grande vie intérieure. Ils en donnent du moins le sentiment – et j’en ai pour ma part l’intuition. Regardez-les quand ils s’étendent, bien droits, les pattes de devant repliées sous leur poitrail, les yeux mi-clos ! On les croirait en méditation, en prières, en mâtines, comme si leurs pattes ou leurs mains étaient enfouies dans les manches de leur robe de bure. Ils prient. Ce qui ne les empêche pas d’avoir le goût du bien-être. Non pas celui du luxe ostentatoire mais celui d’un confort modeste et tissé d’habitudes. Le repas à telle heure, le repos à telle autre et les actions de grâces dans les moments perdus. Ils sont faits, en somme, pour obéir aux règles. Les leurs, bien entendu. Les monastères leur conviennent. Les cloîtres leur semblent un lieu idéal de promenade. Le rêve d’un chat ? Etre un bénédictin. Ou mieux : un chartreux. »

 

Frédéric Vitoux

 

La cathédrale, comme la plaine, comme la forêt, a son atmosphère, son parfum, sa lumière, son clair obscur, ses ombres.

         Emile Mâle

 

Ecrin de pierre tendue, majesté verticale,

 

Fière allitération de lignes élancées.

 

Merveille du gothique, sublime cathédrale,

 

Tu lances vers le ciel tes accords parfaits.

 

 

Colonne vertébrale flanquée de pierre sculptée,

 

Sous les hauts candélabres où la lumière danse,

 

J’envoie des mots qui volent et percent le silence.

 

Je suis un pèlerin venu chercher la paix.

 

 

Majestueux édifice à la nef romane,

 

Tes vitraux irradient ta forêt de piliers,

 

En éclairant les ombres égarées des profanes

 

Et mon esprit s’élève de ton chœur au sommet.

 

 

Texte : Servanne