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Par Crisis le 8 Juin 2015 à 18:36
Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons Univers. Une partie limitée dans le temps et l'espace. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté.
Lettre écrite par Albert Einstein en 1950.
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Par Crisis le 11 Avril 2015 à 17:39
Il est tellement important de laisser certaines choses disparaître.De s'en défaire, de s'en libérer.
Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N'attendez pas que l'on vous rende quelque chose, n'attendez pas que l'on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n'a plus sa place dans votre vie.
Faites le ménage, secouez la poussière, fermez la porte, changez de disque. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes.
Paulo Coelho.
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Par Crisis le 11 Février 2015 à 17:55
Je voudrais comme l'oiseau
M'envoler dans les cieux,
Me poser où je veux,
Voir le monde d'en haut !
Je voudrais comme l'oiseau
Voler aux pics des cimes,
Envoyer mes poèmes et mes rimes,
Et d'aller jusqu'au bout de tous mes idéaux.
Je voudrais comme l'oiseau
Survoler les monts et les orages,
Traverser les rivières ainsi que les nuages
Ne jamais avoir peur des vents froids, des vents chauds.
Je voudrais comme l'oiseau
Dépasser les guerres et les violences
Redonner à l'amour toute son importance,
Que respecter chacun ne soit plus un vain mot.
Je voudrais comme l'oiseau
Crier très haut, très fort
Que la vie, sans cesse prend le pas sur la mort
Et que toujours le vrai l'emporte sur le faux !
Je voudrais comme l'oiseau
Entendre tous les sons, tous les bruits
Aller jusqu'au bout de mes rêves enfouis
Et reconstruire le monde dans ce qu'il a de beau.
Renée-France BOURDARIE-GHARBI
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Par Crisis le 13 Janvier 2015 à 18:27
Il était une fois quatre individus qu'on appelait
Tout le monde - Quelqu'un - Chacun - et Personne.
Il y avait un important travail à faire,
Et on a demandé à Tout le monde de le faire.
Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde !
Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire
Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait…
En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun
Parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire.
MORALITÉ :
Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,
Il serait bon que Chacun
Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
Que Quelqu'un le fera à sa place…
Car l'expérience montre que
Là où on attend Quelqu'un,
Généralement on ne trouve Personne.Auteur inconnu.
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Par Crisis le 1 Décembre 2014 à 18:52
Et c'est quoi au juste, prier. C'est faire silence. C'est s'éloigner de soi dans le silence. Peut-être est-ce impossible. Peut être ne savons-nous pas prier comme il faut : toujours trop de bruit à nos lèvres, toujours trop de choses dans nos cœurs. Dans les églises, personne ne prie, sauf les bougies. Elles perdent tout leur sang. Elles dépensent toute leur mèche. Elles ne gardent rien pour elles, elles donnent ce qu'elles sont, et ce don passe en lumière. La plus belle image de prière, oui, ce serait celle-là : l'usure lente d'une bougie dans l'église froide.
Christian BOBIN
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Par Crisis le 4 Novembre 2014 à 16:53
Une petite fille rencontre une baleine en captivité et, à travers cette expérience, réalise le besoin de liberté...
Un joli petit film d'animation de Joey Cheers, Teon Simmons, et Fishy Thom.
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Par Crisis le 11 Octobre 2014 à 12:30
Je reste en silence
les paupières fermées
sur mon paysageYves Brillon
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Par Crisis le 30 Juillet 2014 à 19:02
On est devenu soi-même imperceptible et clandestin dans un voyage immobile. Plus rien ne peut se passer, ni s'être passé. Plus personne ne peut rien pour moi ni contre moi. Mes territoires sont hors de prise, et pas parce qu'ils sont imaginaires, au contraire : parce que je suis en train de les tracer. Finies les grandes ou les petites guerres. Finis les voyages, toujours à la traîne de quelque chose. Je n'ai plus aucun secret, à force d'avoir perdu le visage, forme et matière. Je ne suis plus qu'une ligne. Je suis devenu capable d'aimer, non pas d'un amour universel abstrait, mais celui que je vais choisir, et qui va me choisir, en aveugle, mon double, qui n'a pas plus de moi que moi. On s'est sauvé par amour et pour l'amour, en abandonnant l'amour et le moi. On n'est plus qu'une ligne abstraite, comme une flèche qui traverse le vide. Déterritorialisation absolue. On est devenu comme tout le monde, mais à la manière dont personne ne peut devenir comme tout le monde. On a peint le monde sur soi, et pas soi sur le monde.
Gilles Deleuze
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Par Crisis le 22 Juillet 2014 à 18:23
Je me permets de m’exprimer
C’est la clé de l’authenticité.
Je me permets de me tromper
C’est un signe d’humilité.
Je me permets de risquer
C’est un pas vers la liberté.
Je me permets de dire non…
C’est le gage de l’affirmation.
Je me permets de m’isoler
C’est le seuil de l’intériorité.
Je me permets d’écouter
C’est l’itinéraire de la vérité.
Je me permets de m’interroger
C’est l’éclaircie de l’incertitude.
Je me permets de dire la vérité
C’est le miroir de la transparence.
Je me permets de m’émouvoir
C’est l’ouverture à l’émerveillement.
Je me permets de pleurer
C’est l’éclosion de la sensibilité.
Je me permets de rire
C’est l’apanage de la joie.
Je me permets de chanter
C’est le palliatif à la tristesse.
Je me permets de prier
C’est l’abreuvement à la source.
Je me permets de pardonner
C’est l’ultime pas vers la libération.
Je me permets de remercier
C’est l’amorce vers la gratitude.
Je me permets de rêver
C’est l’ascension vers la réalisation.
André Bissonnette
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Par Crisis le 8 Mai 2014 à 18:25
Un oiseau en cage, au printemps sait fortement bien qu’il y a quelque chose à quoi il serait bon, il sent fortement bien qu’il y a quelque chose à faire mais il ne peut le faire, qu’est ce que c’est, il ne le se rappelle pas bien, puis il a des idées vagues et se dit “les autres font leurs nids et font leurs petits et élèvent la couvée”, puis il se cogne le crâne contre les barreaux de la cage. Et puis la cage reste là et l’oiseau est fou de douleur. “Voila un fainéant” dit un autre oiseau qui passe – celui là c’est un espèce de rentier. Pourtant le prisonnier vit et ne meurt pas, rien ne parait en dehors de ce qui se passe en dedans, il se porte bien, il est plus ou moins gai au rayon de soleil. Mais vient la saison des migrations. Accès de mélancolie – mais, disent les enfants qui le soignent, dans sa cage il a pourtant tout ce qu’il lui faut – mais lui de regarder au dehors le ciel gonflé chargé d’orage et de sentir la révolte contre la fatalité en dedans de soi. Je suis en cage, je suis en cage et il ne me manque donc rien, imbéciles! J’ai tout ce qu’il me faut moi! Ah de grâce, la liberté, être un oiseau comme les autres oiseaux!
Tel homme fainéant ressemble à tel oiseau fainéant.Et les hommes sont souvent dans l’impossibilité de rien faire, prisonniers dans je ne sais quelle cage horrible horrible, très horrible. Il y a aussi, je le sais, la délivrance, la délivrance tardive. Une réputation gâtée à tort ou à raison, le gêne, la fatalité des circonstances, le malheur, cela fait des prisonniers.On ne saurait toujours dire ce que c’est qui enferme, ce qui mure, ce qui semble enterrer, mais on sent pourtant je ne sais quelles barres, je ne sais quelles grilles – des murs.Tout cela est ce imaginaire, fantaisie. Je ne le pense pas; et puis on se demande, Mon Dieu est ce pour longtemps, est ce pour toujours, est ce pour l’éternité.
Vincent Van Gogh Juillet 1880 lettre à son frère Théo
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