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Par Crisis le 13 Décembre 2011 à 18:39
Ne perdons pas notre temps à soupirer après des choses glorieuses mais impossibles.
N'attendons pas, dans une molle apathie, qu'il nous pousse des ailes d'ange.
Ne dédaignons pas d'être humbles chandelles, car chacun ne peut être une étoile,
Mais éclaircissons l'obscurité, en brillant là où nous sommes.
L'humble lumignon est nécessaire aussi bien que le superbe soleil,
Et l'acte le plus simple est ennobli lorsqu'il est dignement accompli.
Nous pouvons ne jamais être appelés à éclairer de lointains lieux assombris.
Donc remplissons notre mission, en brillant simplement là où nous sommes.
Max Hendel
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Par Crisis le 22 Novembre 2011 à 18:03
J'ai toujours pensé que je n'étais personne. Et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien c'est d'être quelqu'un d'autre !
A Hollywood, on vous paiera un baiser mille dollars, et on donnera cinquante cents pour votre âme. Je le sais, parce que j'ai très souvent refusé la première proposition, et très souvent mendié la seconde.
J'ai une grosse tête, vous savez. Bien sûr, il n'y a rien dedans mais elle est grosse tout de même ...
A Hollywood la vertu d'une femme est beaucoup moins importante que sa coiffure. On vous juge sur votre apparence, et pas sur ce que vous êtes.
J'aime les plaisanteries, mais je ne veux pas en être une.
Les chiens ne m'ont jamais mordue. Seulement les humains ...
Les hommes préfèrent les blondes parce que les blondes savent ce que les hommes préfèrent.
Je n'ai jamais voulu être méchante avec qui que ce soit, mais vous ne pouvez pas vous permettre d'être trop gentil avec les gens qui travaillent avec vous. Sinon, ils vous piétineraient à mort !
Je n'appartiens qu'au public et au monde. Non pas parce que je suis talentueuse ou jolie, mais parce que je n'ai jamais appartenu à personne.
J'ai l'impression que tout ce qui m'arrive concerne quelqu'un d'autre, tout près de moi. J'entends, je sens ce qui se passe, mais ce n'est pas vraiment moi.
Mes voyages ont tous été semblables. Peu importe où je suis allée et pourquoi j'y suis allée, tout se solde par la même chose. Je n'ai jamais rien vu. Devenir une star de cinéma, c'est vivre sur un manège.
Une carrière, c'est fantastique, mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid.
Marilyn Monroe 1926 - 1962
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Par Crisis le 28 Octobre 2011 à 19:17
"Les maisons sont comme les gens, elles ont leur âge, leurs fatigues, leurs folies. Ou plutôt non: ce sont les gens qui sont comme des maisons, avec leur cave, leur grenier, leurs murs et, parfois, de si claires fenêtres donnant sur de si beaux jardins. "
Christian Bobin
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Par Crisis le 21 Octobre 2011 à 19:06
Ce sketch de Fernand Reynaud date de 1972. Pensez vous que les mentalités ont changé, quarante ans après ?
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Par Crisis le 24 Août 2011 à 19:01
Gardons toujours un carreau cassé dans nos univers bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent du dehors.
Henri Grouès dit l'Abbé Pierre
Article inspiré par une sculpture de Claude Klimsza
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Par Crisis le 20 Juin 2011 à 11:32
Pour fêter sa 50ème année d’existence, l’organisation Amnesty International présente cette vidéo pour la défense des droits humains.
Cela fait donc 50 ans qu’Amnesty International lutte pour la liberté d’expression, contre la peine de mort et la torture, dénonce les disparitions forcées et les assassinats d’opposants politiques.
Film d’animation réalisé par Carlos Lascano sur une musique de Hans Zimmer.
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Par Crisis le 30 Mars 2011 à 09:49
Quand il s’assoit au bout de la table, on dirait un bloc de fatigue qu’il a fabriquée lui-même à l’usine à coups de batte et de tas américain. Un bloc coriace dont il n’aurait pas réussi à déplisser le front.
Alors il prend un livre. Un livre noir et jaune, un livre policier, et il lit.
Ca doit être ça être grand, avoir le droit de lire à table.
Pendant qu’il lit, j’observe son front. Il se déplisse lentement au fur et à mesure que le P’pa tourne les pages. Un vrai miracle. Je me demande ce qui peut bien être écrit dans ce livre qui arrive à déplisser le front de mon père. Surtout, je voudrais bien connaître celui qui a écrit ce livre. Lui demander son secret.
C’est décidé, plus tard, moi aussi j’écrirai des livres qui déplissent le front.
Quand je serai grand, ce sera ça, mon métier : déplisseur de front.
Daniel Picouly
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Par Crisis le 16 Mars 2011 à 11:57
Quand le ciel éteindra ses étoiles avares,
Pour éclairer l’espoir, l’homme a planté des phares
Sur les rocs, les écueils, la pointe des îlots ;
Dès que meurt le soleil, la côte illuminée
Déploie avec lenteur une large traînée
De sa lumière ardente à l’horizon des flots.
André Lemoyne
A des années lumière de moi,
Le phare se dressait fier et droit
Du lointain récif rocheux,
Dardait ses rayons lumineux.
Mon frêle esquif errait en mer
Ballotté au gré du destin,
Affrontant Neptune en colère,
Il avait perdu son chemin.
Le long voyage est monotone
Les astres ont cessé de briller
Jamais tristesse ne m'abandonne,
Je cherche le chemin de la paix.
Sauvée ! je vois tes rayons d'or ;
Phare, mon soleil en pleine nuit,
Tu guides ma barque vers le port
La solitude enfin me fuit.
Sylvie Agea
Comme une bougie posée sur la mer
Tu éclaires et guides mon destin.
Lumière-étoile de mes nuits solitaires
Tu me montres le chemin.
Crisis
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Par Crisis le 3 Mars 2011 à 18:21
Il y avait une fois un vieux et son petit-fils qui voulaient acheter un âne. Ils se mirent en route vers le marché du village voisin qui était à quelques lieues de leur village. Arrivés au marché et après avoir fait le tour de tous les marchands d'animaux, ils finirent par trouver finalement un âne qui leur convenait. Le grand-père et le petit-fils, tout heureux de leur emplette et après avoir été félicités par les villageois, se mirent en route avec l'âne. Les trois marchaient à la queue leu leu, lorsqu'un passant leur fit la remarque suivante :
« Qu'ils sont bêtes ces gens, ils s'achètent un âne, et au lieu de l'user ils le suivent. »
Le grand-père entendant ces paroles, se gratta la tête et murmura :
« En fait, il a raison ce bonhomme ! » Le grand-père tout heureux de lui-même monta sur l'âne, et laissa le petit-fils à pied. Après un moment un autre passant leur fit cette remarque :
« Quel homme cruel, il s'installe confortablement sur l'âne et laisse ce pauvre enfant marcher à pied dans cette chaleur. » Le grand-père murmurant à nouveau et dit :
« Dans le fond il dit une vérité. » Le vieux se sentant visé, tout honteux de n'avoir pas eu lui- même cette idée, offrit sa place à son petit-fils. L'âne semblait être heureux de cet échange et se mit à accélérer le pas au point que le vieux se trouvait en arrière et avait du mal à suivre la nouvelle cadence. Sur le chemin un groupe de passants se mirent à rire en disant :
« Quel manque d'éducation, ce gamin ! Ce pauvre vieux, à peine s'il peut encore marcher et lui à dos d'âne sans pitié, quelle honte ! » Le grand-père entendit ces remarques et décida à monter aussi sur l'âne. Peu de temps après un autre groupe de passants chuchotaient entre eux :
« N'ont ils point de coeur ces gens ? » puis ils continuaient :
« Pauvre animal, ces deux personnes lourdes sur son dos, comment peut il encore marcher ?
Le vieux et son petit-fils tout embarrassés d'eux-mêmes et pleins de pitié pour l'animal qu'ils venaient d'acheter, décidèrent de porter l'âne sur leur dos.
Emile Tubiana
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Par Crisis le 24 Janvier 2011 à 15:54
Le chat ouvrit les yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi le soir,
Quand le chat se réveille,
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.Maurice Carême
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