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    Ne perdons pas notre temps à soupirer après des choses glorieuses mais impossibles.

    N'attendons pas, dans une molle apathie, qu'il nous pousse des ailes d'ange.

    Ne dédaignons pas d'être humbles chandelles, car chacun ne peut être une étoile,

    Mais éclaircissons l'obscurité, en brillant là où nous sommes.


    L'humble lumignon est nécessaire aussi bien que le superbe soleil,

    Et l'acte le plus simple est ennobli lorsqu'il est dignement accompli.

    Nous pouvons ne jamais être appelés à éclairer de lointains lieux assombris.

    Donc remplissons notre mission, en brillant simplement là où nous sommes.

     

    Max Hendel

     

    32C

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    ma1 J'ai toujours pensé que je n'étais personne. Et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien c'est d'être quelqu'un d'autre !

     

    A Hollywood, on vous paiera un baiser mille dollars, et on donnera cinquante cents pour votre âme. Je le sais, parce que j'ai très souvent refusé la première proposition, et très souvent mendié la seconde.

     

    J'ai une grosse tête, vous savez. Bien sûr, il n'y a rien dedans mais elle est grosse tout de même ...

     

    A Hollywood la vertu d'une femme est beaucoup moins importante que sa coiffure. On vous juge sur votre apparence, et pas sur ce que vous êtes.

     

    J'aime les plaisanteries, mais je ne veux pas en être une.

     

    Les chiens ne m'ont jamais mordue. Seulement les humains ...

     

    Les hommes préfèrent les blondes parce que les blondes savent ce que les hommes préfèrent.

    ma8

    ma16 Je n'ai jamais voulu être méchante avec qui que ce soit, mais vous ne pouvez pas vous permettre d'être trop gentil avec les gens qui travaillent avec vous. Sinon, ils vous piétineraient à mort !

     

    Je n'appartiens qu'au public et au monde. Non pas parce que je suis talentueuse ou jolie, mais parce que je n'ai jamais appartenu à personne.

     

    J'ai l'impression que tout ce qui m'arrive concerne quelqu'un d'autre, tout près de moi. J'entends, je sens ce qui se passe, mais ce n'est pas vraiment moi.

    ma4

     

    Mes voyages ont tous été semblables. Peu importe où je suis allée et pourquoi j'y suis allée, tout se solde par la même chose. Je n'ai jamais rien vu. Devenir une star de cinéma, c'est vivre sur un manège.

     

    Une carrière, c'est fantastique, mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid.

     

    Marilyn Monroe  1926 - 1962

     

    ma6

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    Broken_Dawn_by_arcipello.jpg

     

    "Les maisons sont comme les gens, elles ont leur âge, leurs fatigues, leurs folies. Ou plutôt non: ce sont les gens qui sont comme des maisons, avec leur cave, leur grenier, leurs murs et, parfois, de si claires fenêtres donnant sur de si beaux jardins. "

     

    Christian Bobin

     

    house2

     

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    Ce sketch de Fernand Reynaud date de 1972.  Pensez vous que les mentalités ont changé, quarante ans après ?

     

     



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    Gardons toujours un carreau cassé dans nos univers bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent du dehors.

     

    Henri Grouès dit l'Abbé Pierre

     

    broken-window

     

    Article inspiré par une sculpture de Claude Klimsza

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  • amnesty-international-.jpg  

    Pour fêter sa 50ème année d’existence, l’organisation  Amnesty International présente cette vidéo pour la défense des droits humains.

     

    Cela fait donc 50 ans qu’Amnesty International lutte pour la liberté d’expression, contre la peine de mort et la torture, dénonce les disparitions forcées et les assassinats d’opposants politiques.

     

    Film d’animation réalisé par Carlos Lascano sur une musique de Hans Zimmer.

     

     

     

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    lect2

     

    Quand il s’assoit au bout de la table, on dirait un bloc de fatigue qu’il a fabriquée lui-même à l’usine à coups de batte et de tas américain. Un bloc coriace dont il n’aurait pas réussi à déplisser le front.

     

     

    Alors il prend un livre. Un livre noir et jaune, un livre policier, et il lit.

     

     

    Ca doit être ça être grand, avoir le droit de lire à table.

     

     

    Pendant qu’il lit, j’observe son front. Il se déplisse lentement au fur et à mesure que le P’pa tourne les pages. Un vrai miracle. Je me demande ce qui peut bien être écrit dans ce livre qui arrive à déplisser le front de mon père. Surtout, je voudrais bien connaître celui qui a écrit ce livre. Lui demander son secret.

     

     

    C’est décidé, plus tard, moi aussi j’écrirai des livres qui déplissent le front.

     

     

    Quand je serai grand, ce sera ça, mon métier : déplisseur de front.

     

     

         Daniel Picouly

     

    995.jpg    

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    phare1

     

    Quand le ciel éteindra ses étoiles avares,

    Pour éclairer l’espoir, l’homme a planté des phares

    Sur les rocs, les écueils, la pointe des îlots ;

    Dès que meurt le soleil, la côte illuminée

    Déploie avec lenteur une large traînée

    De sa lumière ardente à l’horizon des flots.

     

    André Lemoyne

     

    phare5

     

    A des années lumière de moi,

    Le phare se dressait fier et droit

    Du lointain récif rocheux,

    Dardait ses rayons lumineux.

     

    Mon frêle esquif errait en mer

    Ballotté au gré du destin,

    Affrontant Neptune en colère,

    Il avait perdu son chemin.

     

    Le long voyage est monotone

    Les astres ont cessé de briller

    Jamais tristesse ne m'abandonne,

    Je cherche le chemin de la paix.

     

    Sauvée ! je vois tes rayons d'or ;

    Phare, mon soleil en pleine nuit,

    Tu guides ma barque vers le port

    La solitude enfin me fuit.

     

    Sylvie Agea

     

    phare9

     

    phare7

     

    Comme une bougie posée sur la mer

    Tu éclaires et guides mon destin.

    Lumière-étoile de mes nuits solitaires

    Tu me montres le chemin.

     

    Crisis

     

    phare8

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    ane2Il y avait une fois un vieux et son petit-fils qui voulaient acheter un âne. Ils se mirent en route vers le marché du village voisin qui était à quelques lieues de leur village. Arrivés au marché et après avoir fait le tour de tous les marchands d'animaux, ils finirent par trouver finalement un âne qui leur convenait. Le grand-père et le petit-fils, tout heureux de leur emplette et après avoir été félicités par les villageois, se mirent en route avec l'âne. Les trois marchaient à la queue leu leu, lorsqu'un passant leur fit la remarque suivante :

     

     « Qu'ils sont bêtes ces gens, ils s'achètent un âne, et au lieu de l'user ils le suivent. »

     Le grand-père entendant ces paroles, se gratta la tête et murmura :

     

     « En fait, il a raison ce bonhomme ! » Le grand-père tout heureux de lui-même monta sur l'âne, et laissa le petit-fils à pied. Après un moment un autre passant leur fit cette remarque :

     

     « Quel homme cruel, il s'installe confortablement sur l'âne et laisse ce pauvre enfant marcher à pied dans cette chaleur. » Le grand-père murmurant à nouveau et dit :

     

     « Dans le fond il dit une vérité. » Le vieux se sentant visé, tout honteux de n'avoir pas eu lui- même cette idée, offrit sa place à son petit-fils. L'âne semblait être heureux de cet échange et se mit à accélérer le pas au point que le vieux se trouvait en arrière et avait du mal à suivre la nouvelle cadence. Sur le chemin un groupe de passants se mirent à rire en disant :

     

     « Quel manque d'éducation, ce gamin ! Ce pauvre vieux, à peine s'il peut encore marcher et lui à dos d'âne sans pitié, quelle honte ! » Le grand-père entendit ces remarques et décida à monter aussi sur l'âne. Peu de temps après un autre groupe de passants chuchotaient entre eux :

     

     « N'ont ils point de coeur ces gens ? » puis ils continuaient :

     

     « Pauvre animal, ces deux personnes lourdes sur son dos, comment peut il encore marcher ?

     

     Le vieux et son petit-fils tout embarrassés d'eux-mêmes et pleins de pitié pour l'animal qu'ils venaient d'acheter, décidèrent de porter l'âne sur leur dos.

     

     Emile Tubiana

     

    ane

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    cat2

     

     

     

     

    Le chat ouvrit les yeux,
    Le soleil y entra.
    Le chat ferma les yeux,
    Le soleil y resta.
    Voilà pourquoi le soir,
    Quand le chat se réveille,
    J'aperçois dans le noir
    Deux morceaux de soleil.

     

    Maurice Carême

     

     

     

     

    cat3

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